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lundi 23 janvier 2017

PEUT-ON PREVOIR L'AVENIR? selon Jacques Attali

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Le livre d’Attali me renvoie à Sciences Po. Attali, l’auteur à connaître, à défaut lire ses sommaires. Connu pour brasser les idées. Mauvais brasseur, car il choisit mal ses ingrédients. Son dernier texte peut servir d'animation à une Conférence de Méthode en amphi.

Pour aborder cet ouvrage, il est préférable de jeter -préalablement- un œil sur sa bibliographie, afin de se faire une idée précise de son appareil critique. Notamment en retenant deux axes principaux : prédiction et prospective.

Au titre de la Prédiction, une note fait tiquer le lecteur. Elle se trouve dans la page des remerciements. Luc Bigé figure au nombre de ses contributeurs. Connu pour ses ventes de vidéos astrologiques à 9,99 euros, Luc Bigé ne brille pas par ses connaissances. Cette référence permet de placer à bas niveau le livre de Jacques Attali en matière prévisionnelle.

Au titre de la Prospective, la bibliographie de Jacques Attali cite Nicolas Taleb. Indiscutablement un bon point, car Taleb enseigne les Sciences de l’Incertitude à Polytechnique New York. Une épée au bon sens du mot. Toutefois, il convient d’ajouter une note restrictive à cette appréciation favorable. Jacques Attali ne cite de Taleb que le Signe Noir. Il fait une impasse -totale- sur Le Hasard Sauvage. Cela signifie que Jacques Attali n’a pas lu Taleb. Préjudiciable. Ni non plus compris le message de Nicolas Taleb. D’ailleurs Nicolas Taleb apparaît page 116 pour sa distinction Médiocristan/Extrémistan. Cela prouve que Jacques Attali n’a rien compris. Taleb est un lointain descendant, spirituel, libanais, du philosophe grec Diagoras de Mélos. Ses livres enseignent, et forment le lecteur, à repérer dans le quotidien, les déformations perceptuelles. A cet effet, il complète ses ouvrages d’une initiation aux biais psychologiques, et aux heuristiques, de Kahneman et Tversky, eux aussi cités par Jacques Attali, pour un article connu  celui de l’analyse d’une prise de décision sous la pression du risque, extrait du livre de Paul Moser Rationalité dans l’action chez Oxford Press. Là encore, en faisant l’impasse sur les 4 tomes des Biais et Heuristiques -en anglais- dont ils sont les auteurs importants. Cette remarque a pour fonction d’indiquer que le sujet du livre de Jacques Attali est mal brassé. L’important est négligé au profit de l’anecdotique et du lieu commun.

Revenons à l’astrologie. Jacques Attali cite l’arabe Albumasar auteur de la Grande Conjonction. Le classique Boucher Leclerc et son histoire de la divination romaine. Cicéron et le de divinatione dans la belle édition de Remacle.org. Gauquelin, et son effet Mars, en trompe l’oeil. Nostradamus inventeur de la prédiction incompréhensible. Zarka, et son acolyte, pour le Que Sais-je de l’astrologie désormais dépassé. Rabelais pour ses 5 livres dans l’édition du XIXe siècle, sans avoir compris que l’essentiel de la prédiction se trouve dans La Pantagruéline Prognostication de l’Année Perpétuelle. Car Rabelais est le précurseur de la théorie sociologique de Merton connue sous le nom des avantages cumulatifs. Jacques Attali cite aussi Ptolémée, en ignorant que l’astronome d’Alexandrie n’en est pas l’auteur. Le cura, aureas, astrosurf etc… En résumé son astrologie souffre d’une cruelle absence d’appareil critique. On s’en rend compte simplement. Nulle part ne figure Sextoy Emperikoy, premier critique sérieux de l’astrologie avec son ouvrage très court et succint Aduersos Astrologos. Contre les Astrologues. Jacques Attali parle certainement mieux l’arabe que le latin. Autre absent de taille Jacques de Billy et son Tombeau de l’Astrologie Judiciaire, monumental. Ni non plus l’enquête du XXe siècle d’André Salmon. Encore plus récent, rien sur Paul Couderc, le premier auteur du Que Sais de l’Astrologie, astronome de l’Observatoire de Paris. NI non plus un mot sur le professeur Broch de Sophia Antipolis. L’homme de « l’extra ordinaire » mérite largement le détour. Dernier oubli, qui signe l’ignorance de Jacques Attali, Morin de Villefranche. En effet, alors qu’il cite Newton, auteur des principes mathématiques de la philosophie naturelle, traduits du latin. Lequel en pensant démontrer l’astrologie par la géométrie, posa les bases du déterminisme scientifique. Jacques Attali omet Morin de Villefranche, et son Astrologia Gallica, cette fois un pré-déterministe, plus exactement le chantre de la prédestination sur le mode Janséniste. Morin rejoint Pascal, sans les Provinciales. Second indice de l’ignorance du latin par Jacques Attali. A moins que ce soit Luc Bigé, certainement plus à l’aise avec la lune noire, et tout ce qui est fictif, qu’avec les sciences exactes.

Cette longue entrée en matière nous conduit à apprécier rapidement la conception « prédictive » de Jacques Attali selon la veine traditionnelle astrologique. Pour un homme ayant côtoyé les hautes sphères de l’Etat, pendant l’ère Mitterrand, Jacques Attali ignore que depuis le Premier Ministre Dominique de Villepin, et son décret Socle Commun des Connaissances, la République Française a fait rentrer dans l’ordre public de l’astronomie le concept de l’héliocentrisme. Ce qui condamne l’astrologie de Luc Bigé dont Jacques Attali s’inspire. La Terre est un objet du système solaire. Fini les signes du zodiaque, bien que Jacques Attali n’en fasse état nulle part. Ainsi que la bétise dont il est l’auteur à propos « du lien difficilement réfutable entre les planètes…et les comportements humains » page 38 du chapitre 1. Jacques Attali se ridiculise par son ignorance. Sa bibliographie fait l’impasse sur le Rapport officiel sur l’Astrologie de Charles de Condren. Il saurait que les planètes corps physiques sont sans impact psychique.  Se référant à Ptolémée, Jacques Attali aurait dû lire la traduction française de l’Almageste de l’astronome d’Alexandrie. Il aurait découvert l’absence d’astrologie dans le texte, et sans approfondir, par des études savantes, il aurait rapidement remarqué que l’écriture du Tetrabiblos relève d’un style bien différent. La Tétrabible, diffusée en Europe à la Renaissance, via Plato de Tivoli, et ses éditions successives, constitue un des premiers ouvrages d’infection mentale conçu par les arabes à des fins de désinformation culturelle de l’Occident, par l’intoxication superstitieuse de ses cerveaux. Jacques Attali aurait dû lire le traité de Calvin sur l’astrologie. Sans aller à cet extrême, il semble que son mentor Luc Bigé ignore les écrits du Comte de Merveille, officier du roi en artillerie, Blaise de Pagan. Car on ne trouve rien chez Attali en matière d’astrologie naturelle. Laquelle bénéficia de toutes les autorisations, plusieurs siècles durant, pour se développer, via les Almanachs pourvu qu’elle ne prédise que la météo. Et cela depuis que les empereurs romains autorisèrent la prédiction climatique pour l’agriculture. Sextoy en fait mention dès le IIe siècle dans Aduersos Astrologos.

Il est navrant de lire sous la plume de Jacques Attali que Louis XIII avait un astrologue royal. Difficilement compatible avec la chasse à laquelle le Cardinal de Richelieu se livrait à ce sujet. Ainsi que l’église d’ailleurs avec ses procès. Idem lorsque Jacques Attali reprend à son compte le bobard éculé, selon lequel Colbert en 1666 « supprima le poste d’astrologue royal ». Mme Fuzeau Braestch non citée en bibliographie continue à faire des ravages avec ses âneries. Jacques Attali accumule des lacunes en histoire de France. Le règne de Louis XIII, comme celui de Louis XIV, c’est encore pour lui la période du haut Moyen Âge. Pour un peu il ferait vivre Jeanne d’Arc à Versailles en compagnie de Mme de Pompadour. La pucelle et la putain, un beau titre.

On ne s’étonne plus des lieux communs que Jacques Attali collectionne. Gauquelin et son effet Mars. La géniture astrale : une escroquerie intellectuelle démontée en 2014. L’effet fantôme sans valeur prédictive. Jacques Attali évoque ensuite la prédiction par les rêves, en faisant l’impasse sur le précurseur de Freud en 1536 en France, l’astrologue de François 1er, sans être astrologue royal, condamné par le Parlement de Paris, dont les travaux s’inspiraient des textes saints, notamment ceux du prophète Daniel, et de son interprétation du rêve de Nabuchodonosor, roi de Babylone. Freud n’a rien inventé. Ni non plus Daniel, puisque cette forme de mancie date des sumériens. Il est regrettable de lire, p62 du 1er chapitre, cette forme d’aphorisme « on est loin de tout savoir des pouvoirs de l’esprit ». Notamment dans l’art des tromperies. Tarte à la crème destinée à se concilier les lecteurs bêtifiés, en leur faisant croire aux pouvoirs paranormaux. Il suffit en la matière d’ouvrir le DSM, et la billevesée écrite par Jacques Attali s’efface, en découvrant la nomenclature des troubles de la personnalité auxquels correspondent ces « parapsychologismes ». Notamment les critères diagnostiques, et les symptômes relatifs aux croyances bizarres, ou pensée magiques, ayant une influence sur le comportement. Les distorsions cognitives et perceptuelles. Et les noms des affections s’alignent.

Dès lors le lecteur se rend compte que Jacques Attali le maintient dans ses idées fausses, afin de vendre un texte qui se rapproche, de plus en plus, du baratin des camelots de foire.   

Prenons le chapitre 2 la maitrise du temps. Jacques Attali réalise le tour de force de parler du temps dans sa composante heure, minutes, secondes, 86400 secondes dans une journée, sans évoquer les 24 fuseaux horaires et ses conséquences sur la circulation de l’information prédictive. Ainsi que la bataille des longitudes qui occupa les mathématiciens sous Louis XIII. Permettant à Morin de Villefranche de réaliser ce que l’on appellerait aujourd’hui une escroquerie, pour se faire attribuer par Mazarin un prix sur lequel il n’avait aucun droit. Sous la forme d’une rente annuelle, payée par l’abbaye de Royaumont en région parisienne. La maitrise du temps selon Jacques Attali fait l’impasse sur Pythagore et l’idée de commensurabilité de l’univers. Notamment le temps en proportion musicale et arithmétique selon les canons, et le principe de la Summetria. La suite du texte de Jacques Attali n’est qu’un long bavardage sans intérêt. Du mauvais remplissage. Rien sur l’élasticité du temps. A commencer par l’observation selon laquelle on vit plus longtemps du solstice d’hiver au solstice l’été, 185 jours, par suite de l’allongement du temps. Et que l’on vieillit plus rapidement du solstice d’été au solstice d’hiver 177 jours. Le nombre de jour d’un solstice à un autre. Pour le même angle de 180°. 7 jours de différence.


ableau du Moyen mouvement de la Terre d’un équinoxe et d’un solstice à l’autre 2014

Autre élasticité du temps ayant laissé Jacques Attali indifférent, le fait de vivre plus longtemps au bord de la mer qu’à la montagne. Ou de vivre au rez de chaussé qu’au 20e étage d’une tour d’habitation. Il préfère maîtriser le temps par l’humour, que par son écoulement moyen de 30km/seconde. Car le temps c’est une distance depuis Galilée.

S’enchaîne alors le chapitre 3 la maitrise du hasard par le pouvoir des machines. Là encore une facilité d’écriture. Il suffit de connaître la théorie du chaos pour se rendre compte que l’intitulé du chapitre de Jacques Attali cloche dans son énoncé. Jacques Attali entretient son lecteur sur les effets de la turbulence, en lui laissant croire que cela conduit nécessairement à l’imprévisible. Alors que l’ordre nait des mathématiques du chaos. Et que l’univers dans lequel nous vivons suit un parcours unique prédéterminé. C’est alors que Jacques Attali amalgame plusieurs choses sans rapport entre elles, de l’indice boursier de New York, à la courbe de Gauss, le livre du mathématicien Louis Bachelier sur l’homme normal, les variations de l’indice des prix, Benoit Mandelbrot, Taleb, la prédiction des comportements, pour un peu l’âge du capitaine, les statistiques des compagnies d’assurance sur la durée de vie des individus, la prédiction des crimes -pied de nez à Wiseman non cité en bibliographie pour son traité de bizarrologie- afin de conclure sur le lieu commun selon lequel les logiciels mènent le monde. Bruce Willis fait nettement mieux, dans le genre dans RED2, en plus convaincant. Bien entendu sans citer un cas se rapportant au contrôle des machines sur la vie humaine. Y compris les machines pour assistance respiratoire. Ou les gestionnaires des feux tricolores dans les grandes agglomérations. Le chapitre se termine sur le poncif selon lequel l’homme refusera de se laisser asservir par la machine. Sans citer un seul fait se rapportant à la Robolution actuellement en marche, et le remplacement des hommes par les machines sur les lieux de travail.

Résumons l’homme ne maitrise ni le temps, ni non plus le hasard par les machines. Alors en bouquet final, au chapitre 4, Jacques Attali livre sa méthode perso de prédiction. Tout d’abord il affirme « prévoir l’avenir c’est possible », à signaler sans attendre à tous ces voyants prédictologues, et astrologues du dimanche, autoproclamés la crème de la crème, le meilleur des meilleurs divinateurs internationaux. Des titres ronflants destinés à propulser sur le devant de la scène des gentils perroquets, des gros buffles, et des veaux de dime. Aucun de ces estropiés de la cervelle n’était en mesure d’annoncer l’élection de Donald Trump 45e président des Etats-Unis en 20161. Jacques Attali encore moins alors qu’il présente sa méthode de causalité qui relie les «évènoeudments» entre eux. Mot écrit exprès avec un nœud – au sens de boucle et de liens- au lieu d’un ne, susceptible d’une compréhension négative. Jacques Attali ne fait ni dans les cartes planétaires en mode écrasé coplanaire des astrologues, ni dans le lancer de dés comme le chevalier de Méré, cherchant le nombre de fois où il sortira un 6. Jacques Attali fait dans la fiche à items à questionnaire multiple. Dans le genre quels sont vos invariants de vie ? Silence bien entendu sur la notion de la propriété constante. Une bière chaque matin au réveil. Ainsi que sur les invariants de rencontre quotidienne du type quand j’entre dans la rame de métro, 80% des places sont déjà occupées et 20% sont libres. Ou encore les pépins dans la vie arrivent généralement par séries de trois. Pour beaucoup la capacité à compter dépend aussi des mots disponibles dans leurs langages habituels. Au-delà de trois c’est beaucoup, et beaucoup ne fait jamais une somme. Trois étant similaire à très.

Bref Jacques Attali prévoit l’avenir dans la lecture du questionnaire psycho investigateur. Combien de fois avez-vous fermé la porte en laissant vos clés à l’intérieur ? Quelles leçons retenez-vous de vos succès et de vos erreurs ? Compte tenu de la théorie psychologique de l’oubli immunitaire selon laquelle on croit réussir par soi-même, alors que le succès vient des autres, il y a peu de chances que par ce moyen, qui que ce soit parvienne à se projeter dans l’avenir, même en se mettant dans la gueule d’un canon de cirque. Le ridicule des questionnaires, proposés par Jacques Attali, à ses lecteurs, indique que ce système simpliste appartient aux théories du café du commerce. Et on referme ce livre en se disant que l’auteur ne mérite pas les 7,50 euros payés pour le lire.

Jacques Attali cite ses succès prédictifs en introduction. Ainsi il aurait prévu, pas prédit, car il ne donne aucune référence vérifiable, le téléphone portable. Lorsque l'on sait que dans les films de la fin des années 1970, on montre des téléphones de voitures. Notamment en 1981, dans le Professionel, avec Belmondo, les voitures de police sont équipées. Et que les revues photos, vendues en amérique, faisaient état des téléphones portatifs, Jacques Attali prend ses lecteurs pour des imbéciles.Jacques Attali se déclare voyant pour les transformations de l'industrie de la musique. Sans évoquer le Walkman inventé par Sony, ayant mis la musique en mode portable pour jouer au golf, et traverser Paris en métro. Ni non plus le format mp3. Jacques Attali n'a prévu ni le cd compact ni le drone. On doit lui appliquer l'expression imagée de divinateur n'ayant pas "inventé la poudre à canon". Quant aux résultats qu'il évoque "c'est un grand astrologue qui devine les fêtes quand elles sont venues".

Jacques Attali s’est essayé à faire croire à un mensonge compliqué, au lieu de disserter sur une vérité simple. On doit à Pierre Simon Laplace la pensée suivante : « nous devons donc envisager l’état présent de l’univers comme l’effet de son état antérieur et comme la cause de celui qui suivra. Une intelligence qui, pour un instant donné, connaitrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était vaste pour soumettre ces données à l’Analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l’avenir, comme le passé, serait présent à ses yeux ». Jacques Attali aurait dû commencer son pensum en exposant cette idée.

φClaude Thebault 20/01/2016



1-      Astroemail, en avril 2016, prédisait l’élection de Donald Trump en novembre, ainsi que l’échec de Hillary Clinton en se basant sur une analyse des valeurs culturelles américaines. De même en 2013, Astroemail annonçait, avec 3 années d’avance, que François Fillon conduirait les droites en France, prévision  confirmée par son élection aux primaires de novembre 2016.

 Peut-on prévoir l’avenir Jacques Attali, 211 pages, Pluriel ed Fayard, 2016, prix 7,50 euros, isbn 9782818505076,

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